Ce récit est vrai. Les faits majeurs relatés sont vérifiables. Les personnages étant réels, toute ressemblance avec des individus imaginaires, serait fortuite.On ne s'étonnera donc pas des libertés que prend l'auteur ...
.Il était une fois, une jeune fille prénommée Céline qui habitait une contrée lointaine, appelons la “Québec”. Elle avait sept frangins, frangines et ils étaient tous bien pauvres. Pour survivre, leur mère, Môman Dion, vendait des pâtés faits maison.
Un beau jour de printemps, tout le patelin fut invité à la soirée dansante, organisée par René Angelil, célèbre chevalier-manager self-made-man, en quête de nouvelles popstars de tout acabit. La pauvre et frêle Céline, vêtu de guenilles et autres freluquets chiffons, s’imaginait déjà aux bras du prince charmant. Toutes les prétendantes de ce dernier auraient bavé devant sa robe faisant pâlir toutes les meringues de l’univers… Quand Céline eut soudain l’envie de chantonner “ Une colombe est partie en voyage” : Mon Père le pape Jean-Paul II lui-même, en visite à Montréal, en resta béat.
Mais que nenni, son voeu de devenir la chanteuse la plus célèbre, ne s’exauçait pas ! Pleurant tout son soûl au-dessus de son bol de sirop d’érable, elle n’entendit pas entrer par la fenêtre la bonne fée DaWanda.
Ma fauvette, lança DaWanda, ce soir, tu iras quand même au bal!”
À ces mots, Céline cessa de pleurer.
“ Chez DaWanda, tout est fait main avec amour!, s’écria la fée en tournoyant dans les airs. Allons, sèche tes pleurs et commence par vêtir ceci."
La bonne fée fit apparaître une robe et apprit à la jeune fille qu’elle était de chez GITTA-Design.
Puis, par enchantement, elle enchaîna avec un joli bibi, bleu lui aussi.
“ Qu’il est joli!, affirma Céline.”“ C’est Gigi de mon bibi qui l’a fait juste pour toi! Oh! mais j’oubliais! Quelle tête de linotte je fais !”
Et d’un seul coup, la fée DaWanda fit briller devant les yeux émerveillés de la chanteuse en herbe, de magnifiques souliers
: “ Je n’en ai encore jamais vus de si beaux ”, s’exclama la belle, transportée de joie!
“ Ces souliers vintage des années 80’ sont magiques, dit la bonne fée. Ils te guideront et te protégeront. Prends cependant garde: au dernier coup de minuit, les beaux habits disparaîtront et retourneront dans mon Royaume!“
Céline partit, ne se sentant pas de joie… La demoiselle fut la plus belle et la étincelante des candidates de la soirée. Toutes les Dames furent attentives à considérer sa coiffure et ses habits, pour en avoir dès le lendemain de semblables, pourvu qu'il se trouvât des étoffes assez belles, et des ouvriers assez habiles… Mais au dernier coup de minuit, ses beaux habits disparus, elle dû s’enfuir, laissant derrière elle son chausson magique. Le grand Angélil pu retrouver la dame à qui son coeur était à jamais dévoué.
La fin de l’histoire, comme dans tout conte de fée, est heureuse. Le manager épousa la chanteuse, ils lancèrent de nombreux albums à succès et eurent un fils, fruit de leur amour, nommé René-Charles Premier du nom.
Et cui cui cui… mon histoire est finie!
